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AQUAMICROFAUNE, C'EST LA BASE EN RÉCIFAL !
- Le 08/01/2022
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AQUAMICROFAUNE, C'EST LA BASE EN RÉCIFAL !Aquamicrofaune, c'est la base de la réussite d'un récifal ! Facile de le dire ; plus difficile de l'expliquer rationnellement et ainsi de le justifier, n'est-ce pas ? Lisez donc cet article et, si vous ne l'étiez pas encore, vous serez convaincu de cette affirmation semblant a priori bien audacieuse. C'est en effet uniquement sur des fondations microbiologiques très solides qu'un aquarium d'eau de mer, qui plus est un bac récifal, peut se construire durablement. Sans cette base biologique de biodiversité microscopique l'écosystème de l'aquarium sera toujours un bac à problèmes.
Le récifal avant Aquamicrofaune ?
Négligée pendant des années par les récifalistes "à l'ancienne" obsédés par la technique et la technologie, les animaux invisibles à l'œil nu ou presque ne faisaient même pas partie des éléments constituant les projets de démarrage d'aquariums récifaux. On parlait uniquement des bactéries. Tant que l'on pouvait se procurer des vraies pierres vivantes transportées en eau et non à sec comme aujourd'hui, les bacs récifaux fonctionnaient à peu près bien et les récifalistes étaient persuadés qu'ils suffisaient de bonnes roches idéalement denses et poreuses pour la dénitrification et d'un "gros" écumeur pour l'épuration mécanique. Puis l'ère des crashs est arrivée !
L'époque des bacs récifaux à problèmes
À partir des années 2010 environ, les problèmes de maintenance en récifal se sont multipliés à grande vitesse. Quelque chose ne fonctionnait manifestement plus. On a d'ailleurs vu rapidement plusieurs "papes" du récifal abandonner le hobby, lassés de gérer des bacs devenus à problèmes. Que s'est-il donc passé ? Et bien tout simplement les populations de microorganismes détritivores dont tout le monde ou presque ignorait l'existence se sont progressivement appauvris quantitativement et qualitativement ( micro-biodiversité ), au rythme de la dégradation de la qualité des pierres vivantes. Devant les crashs croissants d'aquariums récifaux, l'industrie aquariophile a réagi en développant et commercialisant des écumeurs et autres matériels et systèmes d'épurations toujours plus puissants. C'est alors qu'est né le concept d'usine à gaz. Ce dernier désigne péjorativement les bacs dont la maintenance repose quasiment uniquement sur l'assistanat technologique. Seuls les récifalistes qui ont de gros moyens financiers parviennent encore à maintenir dans la durée ces aquariums artificiellement assistés nécessitant des ajouts constants de divers produits couteux .L'obsession de la microfaune
Comme pour contrebalancer l'extrémisme de la maintenance "usine à gaz" est venue à la même période ( 2010 environ ) la "mode" de la microfaune. Tout le monde s'est mis à parler de microfaune sans savoir vraiment de quoi il s'agissait. Plusieurs commerçants se sont alors lancés dans la commercialisation d'organismes sous l'appellation fourre-tout ( dans le milieu aquariophile ) de microfaune, vendue soit en pochons ou flacons, soit véhiculée par des pierres mortes ou artificielles trempées dans des bacs matures. Les récifalistes ont cru alors que la jonction raisonnable entre maintenance technologique et maintenance écologique était accomplie pour le meilleur. L'enthousiame a été de courte durée ! Qu'espéraient-donc sérieusement les aquariophiles de l'époque de gammares ou de copépodes pélagiques ? Une seule crevette de taille moyenne est capable de faire autant de travail détritique que 50 gammares et de 1000 copépodes de pleine eau !
Puis Aquamicrofaune est arrivé !
Premier pavé jeté dans la mare en 2017 : Aquamicrofaune prétend produire et commercialiser de la vraie microfaune ! Ce qui sous-entend que la microfaune dont on parlait auparavant n'en était pas véritablement. Pire, Aquamicrofaune assure que sa production vaut mieux que les pierres vivantes commercialisées ! Qui plus est, Aquamicrofaune se vante d'être le seul a savoir produire ce qu'il produit. C'est alors un torrent d'insultes et même de menaces physiques ( et oui quand même ) qui s'abattent sur ce trouble-fête inconnu dans le monde des "parrains" récifalistes "usine à gaz". Parmi eux quelques commerçants et influenceurs ayant des intérêts ( vente de matériels, de produits, de pierres vivantes ) sont particulièrement virulents, allant jusqu'à alerter la Fédération Française d'Aquariophilie. Pour qui se prend-il cet écologue qui vient nous "emmerder" avec sa science ! Aquamicrofaune ne dit pourtant rien de plus que ce qui vient d'être dit tout au long de cet article. Aquamicrofaune affirme que l'aquarium récifal usine à gaz est logiquement un bac à problèmes et que la microfaune à qui l'on prête un pouvoir écologiquement rédempteur n'en est pas vraiment.
De la microfaune à la méiofaune
Comment se faire entendre dans un milieu qui ne veut pas se remettre en question malgré l'échec évident de sa méthodologie aquariophile ? D'abord trouver un nom de marque audible. Dans Aquamicrofaune il y a microfaune et cette notion est, nous l'avons vu, déjà connue dans le milieu. Sauf que, tout le monde le sait maintenant, la production Aquamicrofaune n'a expressément d'intérêt que parce qu'elle propose autre chose de plus écologiquement précieux que ce que l'on appelle faussement la microfaune. Ce qu'Aquamicrofaune commercialise en exclusivité, parce que sa production exige des compétences en écologie très spécifiques, c'est de la méofaune épi-benthique et benthique. C'est cette méiofaune qui faisait jusqu'à présent défaut dans les bacs récifaux à problèmes ! Ce blog est plein d'articles qui expliquent le rôle et la fonctionnalité très spécifique de la méiofaune dans un écosystème aquatique. Ici, on va juste retenir pour preuve empirique les témoignages positifs sur les réseaux sociaux. Aucun doute, un récifal ensemencé avec les produits Aquamicrofaune fonctionne mieux qu'un autre. C'est en fait une évidence écologiquement logique !
Aquamicrofaune, c'est donc bien la base en récifal
Certains sceptiques incorrigibles diront qu'un récifal peut bien fonctionner sans Aquamicrofaune. Ils n'ont pas torts. Voyez la tour de Pise, elle est construite sur des fondations pour le moins instables et pourtant elle ne s'est pas encore écroulée. Mais singularité ne fait pas généralité ! Une construction élevée sur des bases instables a tout de même beaucoup plus de probabilités de s'écrouler à court ou moyen terme qu'une construite sur de bonnes fondations. Un écosystème, c'est une construction trophique qui repose en son ensemble sur la méiofaune épibenthique et benthique. Etymologiquement, benthique signifie "profondeur". Il faut appréhender ce terme au sens physique ( fond ) et écologique ( fondation ). Dès que l'on a compris cela on a déjà fait un très grand pas vers la réussite en aquariophilie récifale !