En vérité, créer et gérer un récifal c'est simple et pas cher !

  • Le 13/09/2018

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En vérité, créer et gérer un récifal c'est simple et pas cher !

   Depuis la création de la boutique Aquamicrofaune et donc la mise à disposition sur le marché de l'aquariophilie récifale de ce qu'il manquait jusqu'à présent, à savoir les souches micro-biologiques ( bactéries et microfaune ) essentielles à l'écosystème, il n'est plus possible, à moins d'être de mauvais foi, de considérer l'aquariophilie marine comme compliquée et extrêmement coûteuse.  

Redevenir de véritables aquariophiles

  Ce qui rendait jusqu'à présent un récifal difficile à gérer et nécessitant du matériel d'épuration high tech forcément très cher était précisément l'impossibilité de boucler naturellement la boucle de la chaîne de traitement des déchets produits dans l'aquarium. Pour palier à la difficulté, voire à l'impossibilité totale de se procurer des populations de bactéries diversifiées, de la vraie microfaune ( pas seulement de la macrofaune ! ) et de l'endofaune ( véritable sable vivant  ), les industriels ont développé des systèmes de filtration toujours plus performants. L'effort de développement ( très axé marketing ! ) a surtout porté sur les écumeurs et leur faculté a extraire du bac les matières polluantes (  les protéines et les produits azotés par exemple ) avant même qu'ils n'entrent de le circuit de traitement naturel (  la chaîne de traitement biologique ). Si du point de vue technologique le développement d'écumeurs de plus en plus performants est apparu pour beaucoup de pseudo-aquariophiles comme un progrès, il a logiquement été perçu par les véritables aquariophiles comme un dévoiement du concept même de la pratique aquariophile.

Le retour à la raison écologique en aquariophilie récifale 

   Comment un authentique aquariophile, forcément naturaliste dans l'âme, peut-il se satisfaire d'un "progrès" qui va à l'encontre même de l'objectif de l'aquariophilie, à savoir reconstituer le plus fidèlement possible un écosystème naturel en milieu fermé ou semi-ouvert ? Ce que veut un authentique aquariophile marin, c'est parvenir à reconstituer dans son récifal un écosystème permettant l'épanouissement "naturel" des animaux qu'il héberge. Pour cet aquariophile véritable un bac artificiel, quand bien même sa méthode de maintenance permet la survie de très beaux coraux, est symbolique d'un échec aquariophile ! Rappelons encore une fois sur ce blog que le but de l'aquariophilie est de réduire à son maximum le matériel et les ajouts de produits qui visent à palier une carence écosystémique. Or, qui a-t-il de plus contre-nature que de retirer d'un aquarium ( qui de fait n'en est alors plus un ! ), le carburant essentiel de la chaîne trophique... Et, c'est le comble de l'illogisme écologique, d'ensuite soigner les carences à coup de produits de supplémentations divers !   Et oui, ce que les récifalistes "usine à gaz" considèrent comme polluants est tout simplement la nourriture de base de l'écosystème d'un aquarium, qu'il soit d'ailleurs d'eau de mer ou d'eau douce ).

Recréer un écosystème complet en récifal, c'est simple et pas cher

   On pouvait hier encore accorder à ces pseudo-aquariophiles comme circonstances atténuantes le fait que les micro-détritivores ( microfaune ) étaient trop difficiles à se procurer pour recréer vraiment un écosystème complet en récifal. Mais aujourd'hui, avec Aquamicrofaune, cette excuse ne tient plus ! Car oui, il suffit d'héberger dans son bac une population adéquate de décomposeurs ( bactéries ) et micro-détritivores ( microfaune ) pour que l'ensemble des déchets, des matières organiques, soient recyclés, sans que n'augmentent de manière préjudiciable aux habitants d'un récifal les taux de nitrates et phosphates mesurables. Il ne s'agit pas là d'élucubrations d'extrémistes du low tech mais d'un principe écologique basique ! Au lieu d'investir des centaines d'euros ( voir des milliers ! ) dans du matériel technologique "ultra-performants" et les produits chimiques qui vont avec, ceux qui prétendent ( en fait à juste titre en ce qui les concerne ! ) que créer un récifal revient très cher financièrement ne feraient-ils pas mieux d'élargir leur vision aquariophile au-delà des coraux flashis et de la "collectionnite" piscicole, et de s'intéresser un mimimum aux principes écologiques primaires sur lesquelles repose le concept même d'aquariophilie ? Cette connaissance élargie leur permettrait aussi de comprendre pourquoi leurs bacs récifaux dénaturés accumulent les complications ! 

 

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